Les oeuvres présentées dans cette galerie sont une issue sur l’écoute des notes des impromptus de Jules Massenet « EAU DORMANTE, EAU COURANTE » Ici s’écoule toute une série de plans d’eaux en « Savoureuse Pesées »mis en face de soi, en une rivière de proximités. Ce que l’eau sait, c’est se jouer fondamentalement de toute sa vérité de l’ébullition de ses blancs silences. Cette espèce de fonte lente et continue de ses bleus, de ses couleurs, de ses coins de mers passés en effets de miroité. Ce1
Les oeuvres présentées dans cette galerie sont une issue sur l’écoute des notes des impromptus de Jules Massenet « EAU DORMANTE, EAU COURANTE »
Ici s’écoule toute une série de plans d’eaux en « Savoureuse Pesées »mis en face de soi, en une rivière de proximités.
Ce que l’eau sait, c’est se jouer fondamentalement de toute sa vérité de l’ébullition de ses blancs silences.
Cette espèce de fonte lente et continue de ses bleus, de ses couleurs, de ses coins de mers passés en effets de miroité.
Ce faux col bleu oubli mêlé à quelques moments frissons qui se sont une fois de plus entendus, musique des plus beaux étendus et belles étendues ont fini par colorer l’eau répandue à travers ce carnet, puis sur pas mal d’épaisses feuilles blanches acryliques.
Ainsi on s’entend, s’écoute pour s’étendre, mais bel et bien aussi pour profiter de l’usage constant de ses verdicts aquarellés, ces messageries maritimes dont on ne se languit jamais de recevoir les dessus et les dessous de ses coups de crayons, de pinceaux, ses buées intérieures vers ses nouveaux extérieurs à liquider comme étant sa propre rivière en ses Savoureuse pesées in ictu oculi.
- Dimanche 30 mai 2021 -
- Philippe Brobeck -
« Walden est ce toi ? La goutte de Dieu ?
Non, ce n’est pas un rêve
pour l’appoint d’une brêve
je peux approcher plus de Dieu ni du ciel
Qu’en vivant contre Walden
C’est moi sa rive de pierre
Moi la rive qui l’effleure
Dans le creux de ma main
Sable et eau je le tiens
Et sa plus profonde retraite
De ma pensée c’est le faite »
« Un champ d’eau trahit l’esprit qui est dans l’air, sans cesse il reçoit d’en haut vie nouvelle et mouvement. Par sa nature il est intermédiaire entre la terre et le ciel. Sur terre ondoient seuls l’herbe et les arbres, alors que l’eau est elle même ridée par le vent. Je vais aux raies, aux bluettes de lumière où la brise s’élance à travers lui. Il est remarquable de pouvoir abaisser les yeux sur sa surface peut être finirons nous par abaisser ainsi nos regards sur la surface de l’air et par observer où un esprit plus subtil encore le parcourt.
- Henri David Thoreau – Walden ou la vie dans les bois – les étangs