« Ce sont des hommes et des femmes tous imaginés ou plus certainement qui ont existé mais tous traversés de cette rencontre de cet autrefois de l’océan, de la Polynésie. Tableaux marins tous ressortis de l’universalité des souvenirs, de ses souvenirs apaisés du Pacifique. De ce monde d’un mode intemporel et mélangé je suis fermement décidé à leur dédier un cœur supplémentaire d’homme de couleurs à cette galerie peinte empruntée à l’image de ces personnages pour les exposer et ne jamais cesser d1
« Ce sont des hommes et des femmes tous imaginés ou plus certainement qui ont existé mais tous traversés de cette rencontre de cet autrefois de l’océan, de la Polynésie. Tableaux marins tous ressortis de l’universalité des souvenirs, de ses souvenirs apaisés du Pacifique. De ce monde d’un mode intemporel et mélangé je suis fermement décidé à leur dédier un cœur supplémentaire d’homme de couleurs à cette galerie peinte empruntée à l’image de ces personnages pour les exposer et ne jamais cesser de les étudier par le format de ce cahier de l’égalité. Je me suis efforcé de vous les montrer par les traits nécessaires du blanc panaché, une forme de regard porté sans limites sur cet exotisme de ma main qui partage avec vous ces autoportraits de mes biens les plus précieux du voyage. »
« En blanc panaché, souvenirs et portraits pacifiques »
Philippe Brobeck-Juillet/ octobre 2013.
« J’ai l’impression que j’ai mal vu en 1937 bien des choses de ce monde étonnant qu’est la Polynésie, ou même que beaucoup de choses m’ont échappé à mon premier séjour. Cette nature a besoin d’être vue,sentie, respirée plusieurs fois et longuement pour être comprise.
Au vu de ces notes cursives je revois les paysages et les lieux, je me souviens du temps qu’il faisait et de la lumière. Je retrouve les bruits ambiants, les odeurs et le vent.
Mes dessins me permettent de reconstituer mon état d’esprit, de faire ressurgir mes impressions d’artiste. C’est comme une opération magique, je me retrouve là bas. La nature, les être sont à nouveau présents et je travaille comme d’après nature. »
Jacques Boullaire. 1893/1976
Peintre, graveur et dessinateur.
. Par les traits des dessins du marin
De l’ancien mécanicien rien ne s’éteint
Et avec ses mains voici ce que l’on obtient de polynésien
Parcequ’il se peut très bien que son destin
Que son pied marin soient devenus une main
Qui n’a pas de fin mais toujours assez de faims
Pour écrire et peindre ce grand air de rien Qui arrive toujours de loin.
Philippe Brobeck
( à Henri Hiro poète polynésien 1944/1990 )